Sud-Est-Culture: Jacmel, ville d’inclusion sociale, d’harmonie et d’ambiance…

Sud-Est-Culture: Jacmel, ville d’inclusion sociale, d’harmonie et d’ambiance…

Par Marc-Férol BENOIT, Juriste, Journaliste

Jacmel, est l’une des rares villes du pays où l’inclusion sociale fait corps à la douce haleine de l’harmonie fraternelle pour donner un sens à la vie des mortels et amants du plaisir.

Reconnue pour sa diversité culturelle et artistique, la cité de Michelet Divers est devenue de plus en plus un lieu d’attraction, de détente et de relaxation pour tous les jacméliens en général, et pour les buveurs et danseurs en particulier.

Les bars, restaurants dansants, les boîtes de nuits et trottoirs

La ville de Jacmel génère dans sa matrice à vitesse de croisière des bars, des restaurants et boîtes de nuits à tel point que les se trouvent dans l’impossibilité de choisir où se rendre le week-end pour se divertir et partager quelques heures de convivialité entre amis.

Depuis le Boulevard de mer (Lakou New York), le long de la plage, commençant près du bar de l’air, les gens se sentent déjà perdus et même émerveillés par l’ambiance. Chaque table, chaque carré offre un son, une mélodie, un compas, une musique qui se diffère de l’autre créant involontairement une cacophonie. Les jacméliens ou les visiteurs ont souvent tendance que c’est un musicien maladroit qui jongle entre les gammes majeures et mineures dans un récital improvisé.

Poursuivant la marche jusqu’à l’amphithéâtre, à l’entrée, les rafales de sons, d’éclats de rire vous disent déjà bienvenue. Mais on se questionne si on va tenir compagnie chez Chantal où les lumières scintillent dans la bleuité de la nuit ou chez Ti diable à vision bar où une douce mélodie caresse nos tympans et de la danse salsa et de la kizoumba nous offrent le spectacle du soir.

Si la soif où le désir se quintuple, à l’avenue Barranquilla, là encore, c’est la classe des classes. Il y a plus de bars que de maison habitable, ou du moins chaque maison loge un bar pour accueillir les buveurs. Quelle hospitalité !

Un mélange de classe, de rangs et de titres.

Tout le monde est bienvenu et reçoit le même traitement, le même sourire des serveuses et la même gentillesse des bars man. Que ce soit à LUX Complexe, au Concorde Ciné, à la Taverne, à Barack club, à vieux four, à Belvédère, les clients sont rois.

Toutefois, il existe une unicité symbiotique au tribunal méga star avec les musiciens de marabout trouba et les buveurs, les danseurs et les passants. Aujourd’hui, le secteur culturel, particulièrement la danse et la musique, est l’un des meilleurs secteurs de socialisation par excellence. Et aller dans un bar pour discuter avec quelqu’un en profitant de boire un ou deux verres cela traduit une ouverte qui s’ouvre déjà au plaisir tant rêvé.

« Moi, Agella Edgard, j’encourage les gens à venir partager, vivre un moment de détente avec ses proches. On doit se faire du plaisir, prendre du plaisir, mais du plaisir sain, parce que les jacméliens sont des gens bons et honnêtes et ils savent faire la différence », a martelé le professeur Agella Edgard et PDG du Ballet Grand Soleil de Jacmel.

Tous les vendredis, grands et petits, adolescents, jeunes et adultes, filles et garçons, élèves, étudiants et professeurs tous se donnent rendez-vous au tribunal méga star pour auditionner à la barre sous les cordes des guitaristes toutes les musiques au plaisir des disciples d’Épicure et à la demande des cavaliers. Même ceux qui exercent des petits métiers s’y trouvent après leur dure journée.

Faut-il souligner que dans la ville du Maire Maky Kessa, les bars et les plages constituent une thérapie pour les jacméliens/nes, notamment pour les visiteurs, et des lieux d’inclusion sociale et d’harmonisation entre les concitoyens.

Jacmel, Sursum Corda !!!

Source: RRI

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